Susie Yankou n’arrivait pas à choisir entre la scénarisation et la musique, alors elle a tout lancé en l’air en se disant qu’elle ferait confiance au destin. Et bien que ce soit le cinéma qui ait poussé la Torontoise à s’installer à Los Angeles, c’est la chanson qui a d’abord pris son envol. Yankou se concentre depuis sur la création musicale sous le nom de scène BARKLEY, mais elle affirme tout de même que « les deux arts feront toujours partie de ma vie ».
Lorsqu’elle écrit des chansons, Yankou raconte ses histoires sous forme de conversations, comme on peut l’entendre sur son plus récent simple, « 3AM », une pièce synth-pop racontant un amour inaccessible. « J’ai toujours vraiment aimé écrire des dialogues », confie-t-elle. Son style honnête et sans fla-fla de narration a porté ses fruits, jusqu’à maintenant, surtout lorsqu’il est combiné à ses compositions accrocheuses et à ses prouesses vocales.
Pendant s’établir à L.A., BARKLEY a eu la chance de peaufiner son art dans le cadre du Kenekt Song Camp de la SOCAN, une expérience, dit-elle, qui a « littéralement changé ma vie ». Elle compare les quelques jours qu’elle y a passés à « écrire des chansons au paradis », et, par-dessus tout, elle y a appris à « se laisser émerveiller par le talent qui m’entoure et à suivre les idées des autres. »
Bien que son propre instinct fasse partie du processus créatif, le temps qu’elle a accordé à la création collaborative a renforcé une leçon apprise lors du camp de création. « Une chanson n’est jamais meilleure que son créateur le plus faible », dit-elle. « J’ai appris à me préparer avec une séance de création, et aussi à ne pas être précieuse au sujet de mes idées. Ma première règle est de laisser la meilleure idée gagner et de mettre de côté mon ego si ce n’est pas mon idée. Si la chanson est géniale, tout le monde gagne. » Aucun doute, BARKLEY est une gagnante.