La SOCAN a participé à un webinaire présenté par l’Association of Independent Music Publishers (AIMP) le 14 novembre 2024. Celui-ci examinait les options qui s’offrent à un éditeur de musique qui pénètre dans un nouveau territoire, soit trouver un sous-éditeur ou s’y affilier directement à une organisation de droits musicaux (ODM).

Decision Time—Sub Publisher or Direct Affiliation? The Pros and Cons of Each Approach était modéré par Frank Handy d’AIMP Los Angeles et les panélistes étaient Tayna Van Luven, directrice des relations avec les éditeurs à la SOCAN, Jennifer Mitchell, chef de la direction de Red Brick Songs, Sara Williams, chef de la direction d’IMPEL, un collectif international d’éditeurs indépendants, et Sean McGraw, vice-président principal de la gestion de catalogues pour DownTown Music Services.

Les panélistes ont discuté des obstacles à l’affiliation directe dans différents territoires, y compris les étapes nécessaires pour qu’un éditeur basé aux États-Unis s’affilie directement à la SOCAN, et comment, au Royaume-Uni, un éditeur américain doit généralement créer une société anonyme britannique, qui doit être l’entité qui s’affilie à PRS For Music.

Les participants ont indiqué que, tant du côté de l’ODM que de celui de l’éditeur de musique, il peut être compliqué pour un auteur-compositeur de s’affilier à plusieurs organisations. Par exemple, un créateur peut être représenté par la PRS pour le monde entier, mais par ASCAP pour les États-Unis seulement. Par ailleurs, un éditeur doit déterminer comment gérer les déclarations de chansons pour un auteur qui a de multiples affiliations. Ces difficultés à s’affilier directement à un ODM sur un nouveau territoire peuvent inciter un éditeur à faire appel à un sous-éditeur déjà présent sur ce territoire.

Un sous-éditeur sert de partenaire créatif sur le nouveau territoire, avec des « bottes sur le terrain ». Il peut vous aider pour les synchronisations, comprendre le marché local, régional et national et comment établir le prix de la musique pour les licences, comprendre les nuances des licences sur son territoire, suivre les revenus de l’édition, surmonter certaines barrières linguistiques, livrer le catalogue, traiter les relevés et s’occuper de la comptabilité en plus d’aider à résoudre les litiges sur le territoire en question.

L’affiliation directe à un ODM permet d’éliminer certains frais, de faciliter les travaux de mise en place, d’améliorer la diffusion des chansons, compositions et œuvres grâce aux rapports de contenu musical, aux programmes musicaux, aux MP3 et aux métadonnées, de faciliter le traitement des relevés (qui nécessite des logiciels et des experts), de suivre les revenus grâce aux données de base et de réduire les retards de paiement. Cela dit, les ODM peuvent être inefficaces dans la résolution des litiges en matière de droits d’auteur et peuvent parfois être lentes à réagir.